Maison Saint-Joseph

Zéro soin de force sans abandon de soin : L’accompagnement des personnes âgées ne peut se faire qu’avec leur assentiment. De même, le cas échéant, la contention chimique ou physique doit tendre vers zéro, au profit d’alternatives favorisant le droit à la liberté individuelle.

Vivre et mourir debout : Un maximum d’activités et de soins, comme la toilette, se font debout, sauf exception. La station debout et la marche 20 minutes par jour (avec un soutien) stimulent les capacités motrices et retardent la perte d’autonomie et la grabatisation. Cela nécessite une évaluation régulière des capacités des personnes âgées dépendantes.

Respect de la singularité et de l’intimité : Chaque personne est unique. Avec son vécu, son ressenti, ses aspirations, il mérite d’être respecté sans jugement et d’envisager une fin de vie la plus épanouissante possible. Dès lors, le service doit être personnalisé et laisser la place aux choix et aux envies, y compris intimes, des habitants.

Lieu de vie, lieu d’envies : La maison de repos doit permettre aux aînés d’exercer leur autonomie dans la mesure de leurs possibilités, en leur laissant la capacité de gérer leur vie selon leurs désirs. Chacun doit pouvoir faire ses choix par rapport à ce qui est proposé en vue de stimuler son épanouissement, ses capacités physiques et psychiques : activités sociales, animations avec écoute active, ce qui exige disponibilité et tolérance du personnel soignant.

Ouverture vers l’extérieur  : Chaque habitant doit pouvoir mener, s’il le souhaite, une vie sociale et familiale vis à vis de son entourage et ses proches. Dès lors, les conditions doivent être mises en place en faveur du maintien de ces relations et cette ouverture vers l’extérieur, mais également avec les autres habitants, en leur permettant de participer aux activités et aux assemblées des habitants.